La chaleur fatale est récupérée à partir d'une vingtaine de degrés et peut aller jusqu'à plus de 150 degrés. Plus la température est élevée, plus il sera simple de la réutiliser.
Une fois récupérée, cette chaleur est réinjectée dans un autre process sous forme d'eau chaude, notamment pour les réseaux de chaleur ou sous forme de vapeur (souvent pour les usages industriels).
Afin de récupérer cette chaleur perdue, un échangeur thermique est généralement utilisé. Il permet de transférer la chaleur d'un fluide chaud que l'on doit refroidir à un autre plus froid que l'on doit réchauffer au travers d'une plaque d'acier. De nombreux progrès techniques ont accompagné cette technologie ancienne avec aujourd'hui des échangeurs plus performants, plus résistants (anti-corrosifs) et plus compacts.
Cette source de production d'énergie liée à l'activité industrielle a connu une accélération ces dernières années, grâce notamment au plan de relance de l'État Français qui consacre 1,2 milliard d'euros sur 3 ans à la décarbonation de l'industrie. Cette chaleur « perdue » représente un potentiel d'économies d'énergie considérable pour les entreprises industrielles. Les industriels s'intéressent de plus en plus à ce procédé qui permet à la fois de limiter leur facture énergétique et d'améliorer leur bilan carbone.
Les sources de chaleur fatale sont très diversifiées :
- Sites industriels de production
- Bâtiments tertiaires comme les hôpitaux
- Datacenters
- Unités de valorisation énergétique des déchets (UVE)
- Unités d'incinération des déchets autres que les déchets ménagers
COMMENT ÇA
MARCHE ?
- La chaleur extérieur est captée.
- La vapeur est compressée pour augmenter sa température.
- La chaleur est transmise au réseau.